et peut-être un beau jour, pourrons-nous vivre un peu mieux ensemble
tu en parles, j’en parle, on finit par ne plus rien entendre
on s’agite, on s’emporte, on riposte, on lève des drapeaux
pour habiller notre vie d’un peu plus haut
mais quand la nuit tombe
qu’elle crie ton nom
tant de choses nous remuent au fond de nos armures
tant de voix qui nous parlent dont on ne perçoit que la blessure
et sans plus de raison que n’en n’ont les feuilles les buissons
on se cherche sous le bleu un horizon
quand la nuit tombe
elle crie ton nom
tu ne vois plus du mur d’hier, des rires, des pleurs
qu’une forme dans la pénombre
demain tu veux ouvrir ton coeur
mais la nuit est encore si longue
et sur les arbres, les feuilles tremblent
si calmes et si bien ensemble… en vie
et peut-être un beau jour, pourrons-nous gentiment nous surprendre
on y pense, on avance, on y court mais on se fait attendre
et sans plus de raison que n’en n’ont les feuilles les buissons
que se cherchent sous le bleu de l’horizon
quand la nuit tombe
elle crie ton nom
tu ne vois plus du mur d’hier, des rires, des pleurs
qu’une forme dans la pénombre
demain tu veux ouvrir ton coeur
mais la nuit est encore si longue
et sur les arbres, les feuilles tremblent
si calmes et si bien ensemble… en vie
quand la nuit tombe
elle crie ton nom